• J'ai pris mes marques au boulot. Une meilleure organisation et une prise de recul pour souffler et surtout ne pas s'essoufler. Le contrat a été prolongé, et peut-être signerons-nous ce CDI prochainement...? Les gaffes sont toujours là, ha ça oui. Mais on en rigole ! J'ai été élu meilleur boulet du service. Pour preuve : suspecter un candidat d'illétrisme car il n'a pas rempli le formulaire. Le problème était tout autre : sans doigts, c'est difficile d'écrire. (Un trou de souris, vous n'avez pas ?) 

    On est enfin installé dans notre appart, pour de bon. Le quartier est tellement agréable qu'on se croirait dans un village vacances ! Je mange en terrasse, j'entends les oiseaux chanter. Je promène mon chat en laisse. Oui, en laisse ! Et Madame s'y plait aussi... Enfin, elle a l'air, sauf sur cette photo. 

     

    Depuis 6 mois...

     

    J'ai eu ma première hospitalisation. Et celle là je l'avais pas vu venir ! Qui aurais cru qu'une appendicite viendrait se pointer là soudainement ? Pour faire les choses bien, je l'ai eu quand je n'avais plus de mutuelle bien sûr. Ce serait trop simple sinon. Pis comme je n'aime pas faire les choses à moitié, je n'étais pas non plus "en règle" avec la caisse d'assurance maladie. Sinon l'opération s'est bien déroulée, le réveil un peu moins. Mais maintenant je suis une graâânde, j'ai mes premières cicatrices ! 

    Il y a des histoires qui ne s'arrangent pas et d'autres qui tournent en rond. Et puis il y a celles qui prennent un drôle de tournant, sans qu'on s'y prépare. 

    J'ai enfin vu ma Brune. Retrouver nos rires et ces confidences à n'en plus finir. Comme d'habitude on a refait le monde et parler du vieux temps. Et promis qu'on referait ça bientôt, une soirée rien qu'à nous. 

    J'ai vécu une catastrophe naturelle. Au sens litéral du terme, et pour une fois je n'exagère pas ! L'orage de ces derniers jours a été assez capricieux, et les pluies ont fini par innonder une bonne partie de la ville. Par chance, mon quartier village-vacance a été épargné. Sauf l'immeuble au bout de la rue, qui a vu son garage souterrain noyer sous 2 mètres d'eau. J'étais loin de me douter que les évènements prendraient cette tournure, à 2 heures du mat', sur ma terrasse, en contemplant les éclairs munie de mon appareil photo. 

    Je me suis décidée à re-bloguer ! Et ça-fait-du-bien



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  • Il y a des personnes qui vous marquent, qui vous restent, malgré le temps qui passe ou les évènements. Moi c'est cette fille que je n'oublierai pas. Je l'appelerai Ficelle, car cette chanson de Syrano me faisait tant penser à elle. 

    Je l'ai connu peu au final. Nous avons passé quelques moments ensemble, avec la Bande. Elle ne nous laissait jamais indifférente. Sa bonne humeur nous faisait pousser des sourires au visage, ses mimiques de femme-enfant nous attendrissait. Elle était toute petite, toute menue, pourtant elle ne passait jamais inaperçue quand elle était quelque part. Et puis dans ses mauvaises périodes, elle semblait si fragile. Rongée par un mal-être qui prenait alors le dessus. Mais Ficelle était une aventurière, prête à dévorer la vie pour y goûter ces plaisirs. 

    Je ne l'ai pas vu depuis plusieurs années. Les dernières photos d'elle sont à son image. Elle est magnifique, bien qu'un peu amaigrie. Son sourire vaut le détour et son regard si profond n'a pas changé. Avec les amis, quelques fois on parle d'elle. Des nouvelles ? Son facebook nous transmet son quotidien, comme si de rien n'était.

    Et puis j'ai appris qu'elle nous avait quitté hier. Un coup de massue en pleine face. Une mauvaise blague, ce n'est pas possible ? Les Copains ont dû mal à avaler la nouvelle. On croit toujours que ça ne peut arriver qu'aux autres, ou que ça n'arrivera pas tout simplement. Et il y a ces questions qui restent sans réponses. J'espère que Ficelle en donnera quelques unes à ces proches avant de s'envoler définitivement. 

    C'est assez difficile d'écrire en ce moment, mais il fallait que je vienne ici ce soir.

    Une façon de lui dire au revoir.

     

    A ton sourire et les doux souvenirs que tu nous laisses... 

     


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  • Dernières  minutes d'une vie d'étudiante.

    Stressée, le coeur prêt à bondir de ma poitrine pour aller s'écraser devant moi. Je répétais mon oral en boucle à tue tête, pour me rassurer. Certes, tu as baclé ton écrit, mais ca va aller. Mais oui, ça va aller, quelle question ? Tu ne peux pas redoubler, tu ne peux pas reprendre tout ça dans quelques mois. Tu ne peux pas te planter en dernière ligne droite

    Oui mais...? Plus de place pour les questions, le professeur me fait signe de rentrer. Cette fois c'est sur, mon coeur va me lâcher. Je m'installe et attend l'autre membre du jury.

    Je me surprend à faire la discussion avec le professeur qui m'avait accueillis. Il m'a suivi pendant 2 ans, et essaye tant bien que mal de détendre l'atmosphère. Ca marche plutôt bien.

    Arrive le moment où je dois me lancer. J'oublie mes notes, les repères. J'y vais au feeling et je parle sincèrement. Le temps passe, j'arrive bientôt sur mes dernières diapos. Des rires viennent interromprent les questions du jury. J'y réponds avec convictions.

    On me fait signe de sortir afin de procéder à la délibération. Je souffle un bon coup dans le couloir, mon coeur bât encore plus vite, mais pas pour les mêmes raisons. Je sens que ça c'est bien passé. Je ne peux m'empêcher de gesticuler comme une môme, en pensant à l'une de mes amies à la danse magique !

    Ils ont finis, je peux revenir. La sentence tombe. Certes mon écrit ne finira pas dans les annales, mais mon oral a rattrapé le tout. Ils ont aimé mon point de vue, ma façon d'expliquer les choses. Ce sera un 13. Ils me souhaitent bon courage pour la suite et me complimentent sur mon parcours en me promettant de beaux projets.

    Si je ne me controllais pas, je pourrais pleurer devant eux. Laisser couler quelques larmes et leur dire que là maintenant, je vis l'une de mes plus belles réussites.

    Mais je suis trop heureuse, un grand sourire se dessine et je ne peux l'effacer. Je les salue brièvement et dévale les escaliers. Je suis libre, j'y suis arrivé.

    Finit la vie d'étudiante, à jamais. 

     


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