• Haaa, la grande quête du bonheur ! 

    " Qu'est-ce qui rend les gens heureux ? " nous demandait une émission de télé hier soir. Ce matin, un ami m'envoyait un message me disant qu'il n'aimait pas sa vie. L'après-midi, une autre me criait au téléphone la bonne nouvelle qui l'emplissait de joie. 

    J'ai la chance d'être quelqu'un de nature optimiste. Je ne sais pas pourquoi, ni comment l'expliquer, mais il y a ce " tout ira bien " qui plane au dessus de ma tête. Rassurez vous, j'ai aussi des doutes et des crises de paniques (Cap de rédiger ton mémoire en 2 semaines ??!).          

    Mais ma bonne étoile à toujours gagner la guerre jusqu'à présent. Que ce soit pour moi, ou pour mon entourage d'ailleurs, je ne peux m'empêcher de me dire que ça ira bien. C'est comme une évidence. 

    Alors, pour eux, et lui, je veux bien prêter un peu de cette confiance, pour qu'ils avancent plus sereinement. 


    En avant la vie, mes potos. 

    Vous avez plus qu'à...


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  • ...d'autres se contentent d'être mouillés. "


    Samedi soir j'ai ressortis mon attirail pour faire la fête en compagnie des amis. Entre deux verres, je me réjouissais de leur présence, après tant d'années d'amitié. Il y a certaines choses qui passent avec le temps mais les liens qui nous relient feront de vieux os, j'en suis sur.

    Avec les amis, on a tout partagé. Les premières conneries, les premiers amours. Les fous rires, les larmes, les enguelades et même les chewing-gums.

    Enfin presque tout. Jusqu'à dimanche matin, je me suis rendu compte qu'il y avait une chose que je n'avais pas partagé avec eux : un réveil sous l'orage en tente. Et la boue.

    On nous avait promis un beau 25° au levé, on s'inquiétait de la chaleur au réveil. Que nini. Je me suis réveillée les pieds dans l'eau et avec cette curieuse question : " une tente protège-t-elle de la foudre ? " Heureusement, nous n'avons pas vérifier.

    J'aurai pu me décomposer face à ce temps pourri que nous offre ma chère région, surtout après 3h de sommeil, en tente. Ou juste tirer la tronche et modir Miss Météo. A la place, j'ai eu le comportement d'une môme de 10 ans, j'ai souris, bêtement.

    Parce ce que l'orage grondait au dessus de ma tête, donnant ainsi à la situation un côté "dangereux". Parce que ma meilleure amie se trouvait à mes côtés, me rappelant nos soirées entre filles. Et parce que je savais que tous, nous allions encore partagé un sacré moment. Pas forcement des plus confortables, je vous l'accorde ! Mais de ceux qui nous font sourire plusieurs années après.

    Merci à vous mes petits chous pour cette soirée.


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  • Deux mois seulement que j'exerce mon travail, et je n'aurais jamais imaginer qu'il puisse suciter autant de réactions. 

    A lire cette première phrase on pourrait croire que je suis réhabilitateur d'ours polaire sur la plage ou designer chez Peugeot. Mais non, je suis juste conseillère en insertion auprès de personnes handicapées. 

    Quand je réponds ça à mon interlocuteur, plusieurs types de réponses sont possibles. 

    Le " Haaaan-comment-tu-fais-moi-je-pourrais-pas-bosser-avec-ces-gens-là !!" Ha bon, ils ont quoi ? Ils sont pas comme nous ? Peut être dorment ils accroupis ? Le handicap rendrait il bizar ? 

    Le " Ouai-je-vois-le-genre-vous-aidez-les-handicapés-mais-bon-y-a-handicapé-et-handicapé-comment-leur-trouver-une-place-dans-cette-société-faudrait-pas-non-plus-les-prendre-en-charge-toute-leur-vie." A la limite philosophique. Quand en plus, c'est un médecin qui débite ce genre de discours, droit dans les yeux et fier de lui, vous espérez du fond du coeur que c'est une caméra cachée. 

    Et y a aussi le " Hoo-trouver-du-boulot-aux-handicapés ? Y-en-a-déjà-pas-pour-nous-pourquoi-qu'eux-ils-y-auraient-droit? " Très glamour. 

     

    J'en suis venue à formuler plusieurs hypothèses pour expliquer ce genre de réactions :

    1. Les clichés ont fini par envahir les esprits et s'y installés définitivement. Au point que la pensée se limite à quelques shémas uniques. Un handicapé, c'est un mec en fauteuil, ou avec une canne, nan ? What else ? 

    2. L'ignorance qui entraine une certaine peur. Et donc des craintes et des préjugés. 

    Si vous en voyez d'autres, n'hésitez pas !

     

     

    Dans tous les cas, l'unique chose qui me dérange dans mon métier, c'est de supporter des paroles aussi infâmes que celles-ci.

    Et en plus, je l'aime mon travail. Pov' naz ! 




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